Un volontaire en Roumannie #EVS20

Etre volontaire, c’est déjeuner tous les matins avec un Italien, une Espagnole et un Turque.

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Il y a 6 mois je suis arrivé en Roumanie, un pays que je connaissais très peu puisque j’ai déjà eu l’occasion de passer un week-end dans la capitale Bucarest. A part cela rien, excepté les stéréotypes que j’entends tous les jours en France.
Et en ce début de mois d’Avril, il me reste 2 mois de service volontaire à accomplir à Arad, une ville frontalière roumaine avec la Hongrie.

J’ai vécu beaucoup d’expériences différentes, liés au projet de l’association, ou non. J’ai eu l’opportunité d’apprendre à des enfants comment planter des graines et jardiner, de rencontrer d’autres volontaires dans ma ville ou lors des séminaires inscrits dans le SVE, de délivrer un discours sur le développement personnel en face d’une centaine de lycéens, de voyager en Ukraine, et dans les pays limitrophes.
J’ai le plaisir de vivre dans un appartement avec des espagnols, des italiens et des turcs, j’ai créé un projet personnel pour planter un potager dans une école, et dans peu de temps, je participerai à une course d’endurance, une première pour moi.

Notre dernier projet sera d’organiser une journée en l’honneur du sport, j’ai décidé d’organiser un tournoi de pétanque et gata pentru mine (Finis pour moi). Je rentrerais en France en espérant revenir dans le pays Roumain.

Oui, je pense que je vais vouloir revenir. En France, pour être honnête je n’avais aucune idée de ce qu’était la Roumanie, je savais juste qu’elle ne se limitait pas aux Roms (qui est une minorité roumaine). Après, je n’étais pas plus intéressé. Mais j’ai étais sélectionnée pour un service volontaire dans ce pays, alors pourquoi pas y aller, pensais-je. J’avais juste besoin de réfléchir à mes projets futurs dans un environnement qui m’était complétement étrangers. Il n’y a pas que Bucarest à visiter : Sibiu, Timisoara, Brasov, Cluj-Napoca, Arad, Sighişoara, Sinaia (pour le Château de Bran), Busteni, Oradea, Pitesti, Buzau, la côte de la Mer Noire, pour ne citer que ces quelques villes. Les paysages, avec la région de la Transylvanie, les Carpates, Transfăgărășan, l’une des plus belles routes au monde.
Nichée dans les Carpates, elle n’est ouverte que 6 mois dans l’année. Bien que les trains soit très lents, les routes plus ou moins praticables, les occasions de rencontrer des personnes « commerciales » mal avisé, la Roumanie est un pays authentique, qui a tout à prouver. Les business explosent à Bucarest maintenant que la corruption s’est montrée au grand jour, les citoyens luttent pour leur droit et le château de Dracula est toujours debout.

En conclusion, je vous laisse regarder une vidéo que j’ai réalisée dans le cadre de la promotion de mon association d’accueil, ZURY, et de nos activités en tant que volontaires.