Je ne vous raconte pas de salades !
Mes 6 mois en République de Macédoine
Здраво на сите ! Salut à tous !
Je m’appelle Paul, j’ai 20 ans, je suis étudiant et de janvier à juin 2018 j’ai effectué un service volontaire européen à long terme en République de Macédoine.
Si vous l’ignoriez, La république de Macédoine (ou ARYM pour : « Ex République Yougoslave de Macédoine » qui devrait changer de nom pour « Macédoine du nord » dû à un problème diplomatique avec la Grèce) que je vais simplement appeler ici : « Macédoine », par pure commodité, est un pays du sud-est de l’Europe situé dans les Balkans juste au-dessus de la Grèce (et donc de la Macédoine Grec) ayant fait partie de la Yougoslavie.
Je suis arrivé à Skopje, la capitale, le 3 janvier 2018 sans vraiment savoir à quoi m’attendre. J’avais déjà fait au préalable un SVE court terme en Roumanie, et je m’étais à ce moment-là bien renseigné sur le pays de manière à savoir à quoi je devais m’attendre et ne pas être totalement perdu. Mais pour ce long terme en Macédoine, l’organisation s’étant fait dans la précipitation, je n’ai pas pu consacrer autant de mon temps à l’apprentissage de la langue en amont par exemple. Ce qui fait qu’arrivant début janvier à l’aéroport de Skopje, j’étais capable de déchiffrer le cyrillique macédonien (ce qui n’est tout de même pas si mal) mais pas de comprendre le langage (ce qui est un peu pénalisant).
Le 4 janvier au matin, après avoir passé ma première nuit macédonienne en compagnie de connaissances Skopiotes, je prends le bus pour me rendre à Prilep, la ville dans laquelle je passerais six mois. Je découvre la ville et mon appartement auxquelles je me fais très vite, ainsi que la culture et le mode de vie macédonien, que je comprends et apprivoise assez aisément.
J’ai travaillé pendant 6 mois dans l’organisation « Info Sega » de Prilep, pour laquelle j’ai écrit des articles, comme des chroniques de ma vie de volontaire expatrié ou bien des articles plus explicatifs sur des sujets divers notamment autour du monde francophone et de l’actualité. Mais j’ai aussi participé à des activités avec des enfants, j’ai promus le SVE auprès des étudiants de la ville, j’ai aidé à la mise en place d’ « info days » consistant à promouvoir l’association, j’ai participé à des cours de français dans plusieurs lycées de Prilep et même dans quelques villages, et j’ai même eu l’occasion de faire des cours personnels dans les locaux de l’association.
En addition des cours de langues que je donnais j’ai aussi eu l’occasion d’apprendre la langue macédonienne pendant quatre mois, me gratifiant d’un magnifique niveau B2 de macédonien, d’on je n’ai malheureusement pas vraiment l’usage pour le moment, mais qui j’en suis très conscient, est une richesse incroyable. L’apprentissage d’une langue est toujours enrichissant et le macédonien m’a beaucoup intéressé d’autant plus qu’il s’agit d’une langue peu connu.
J’ai aussi eu la chance de bouger à l’intérieur même du pays et de visiter les différentes villes et régions macédoniennes, élargissant de ce fait ma connaissance de la Macédoine et de sa culture. J’ai aussi eu l’occasion de sortir un peu du pays pour me rendre à Thessalonique en Grèce. Je regrette tout de même de ne pas avoir eu les moyens de bouger plus en dehors des frontières et de découvrir une plus grande part des Balkans, mais au font je sais que ce n’ait que partie remise.
Ces 6 mois ont vraiment été une expérience incroyable et ont été pour moi un véritable enrichissement et je tiens donc à remercier tous les membres de Coalition Sega, ainsi que tous les professeurs, tous mes amis macédoniens et tous les volontaires que j’ai pu croiser. La macédoine est un pays magnifique, avec une culture foisonnante et fascinante qui manque à mon quotidien, comme un mal du pays d’un pays qui n’est pas le mien, comme si je n’avais jamais cessé d’habiter là-bas.
Paul (« Pavle »)