Mon SVE, un mois inoubliable.

On dit que partir c’est mourir un peu. Oui, c’est vrai, mais on meurt pour mieux renaître ! On laisse ce qui n’est plus utile pour devenir une nouvelle personne.
C’est ce qu’il sait passé pour moi.

Il y’a quelques mois j’étais complètement perdue, je ne savais pas quoi faire de ma vie et l’avenir semblait n’appartenir qu’à un tunnel dans lequel je ne savais pas comment entrer et dont l’issue me semblait flou.
Quand j’ai entendu parler du SVE je l’ai tout de suite envisagé comme une opportunité. Tambour Battant m’a été d’une grande aide.
Quoi de mieux que l’aventure pour se trouver ?

Quelques semaines plus tard me voila à Rustavi.
La Géorgie a été bien plus qu’un voyage. Elle m’a permis d’aider les autres, d’apprendre à vivre dans une communauté, à savoir où étaient mes limites et mes priorités, à savoir ce que j’aimais et ce que j’attendais du futur. J’ai rencontré des gens merveilleux, partagé des moments de rire et de sérieux, appris à me débrouiller dans un environnement qui, quelques semaines auparavant, m’était complètement étranger.
J’ai dû m’habituer à de nouvelles coutumes, m’adapter à une langue que je ne connaissais ni d’Adam, ni d’Ève.

La première semaine
m’a fait l’impression d’ un seau d’eau glacée sur ma tête, j’ai du faire face à l’inconnu, apprendre le nom des rues, situer où étaient les magasins ou le marché. Ce fut une semaine incroyable, inimaginable ! J’avais l’impression de voir pour la première fois. Chaque endroit où se posait mes yeux était une découverte, chaque virage m’apportait un paysage nouveau. J’aurais pu rester en Géorgie pour toujours.
L’organisation d’accueil a organisé des visites guidées, nous a invité plusieurs fois à manger, nous a appris le géorgien.
Bien sûr il y’a eu des moments d’incompréhension, des gouffres entre la culture française et géorgienne, des jours où j’avais l’impression que les différences étaient trop grandes. Mais chacun doit s’adapter et apprendre à dire non quand ça ne va pas.
Nous avons eu la chance de faire une formation de trois jours menée par l’agence SALTO EECA, qui a été plus qu’enrichissante. Nous avons organisé des activités pour des enfants qui ne pouvaient pas partir en vacances, nous avons aidé à promouvoir le SVE.

Aujourd’hui, je travaille avec des enfants dans une école primaire et malgré mes doutes sur l’avenir, ce SVE m’a permis de bien mieux appréhender le futur.

Je remercie la Commission Européenne, Georgian Youth For Europe et bien sûr Tambour Battant pour cette aventure !