Mon service volontaire européen
Mon SVE, une super-expérience
De temps en temps, on a envie de changer, on veut faire d’autres choses spontanées, sans avoir trop de détails déjà établis. On veut sortir de la monotonie crée par le bulot ou les institutions d’enseignement. Je pense qu’on a besoin de l’imprévu dans la vie et le SVE c’est exactement ça ; une opportunité pour Sortir, Voir et s’Épanouir dans un univers totalement différent du nôtre.
Alors, je vous raconte mon histoire… Moi, j’étais à la fin de mon master, je voulais être prof d’anglais, mais je n’étais pas si contente du cadre stricte et assez figé que l’enseignement me « promettait ». J’ai toujours pensé que la théorie on l’apprend à l’école mais que la pratique se fait par toute activité non-formelle et extra-scolaire. J’ai candidaté à tout hasard et j’ai été acceptée par l’association Tambour Battant et en même temps pour un poste dans l’enseignement, mais j’ai choisi le SVE, et jusque-là je ne regrette par mon choix.
Pour moi, le SVE est une vraie opportunité de faire ce que j’aime faire – travailler avec les jeunes d’une façon non-formelle. Je me suis dit que j’aime tant les activités de volontariats (surtout dans des organisations comme c’était le cas de l’Association des Etudiants Francophones de Iash) les échanges entre les jeunes et l’amitié non-conditionnée que je ne pourrais pas y renoncer si facilement. Alors, me voilà, en Alsace, travaillant dans la promotion de la mobilités internationale pour les jeunes de cette région. Comme moi, j’ai fait une mobilité Erasmus et je suis allée a un training en Angleterre, je pense que ce projet me donne l’occasion de montrer et valoriser ce que j’ai déjà appris dans ces expériences et d’encourager d’autres jeunes à profiter de toutes ces possibilités.
Maintenant, j’habite avec 3 autres roumaines très sympas dans la ville de Sélestat. Notre appartement se trouve dans une maison mignonne qui me fait toujours penser à celle du conte de Hansel et Gretel.
Avec une autre volontaire française, on découvre la région, on apprend des expressions du français familier et on voyage. En plus notre équipe de volontaires a reçu un nouveau stagiaire, donc nous ne sommes plus les « nouvelles ».
Les gens de l’association d’accueil, Tambour Battant, sont très gentils, ils aiment la musique ; ils jouent à la guitare, piano et batterie. D’ailleurs, ils nous proposent des voyages et des mobilités à l’étranger : on a déjà été à Liechtenstein, Allemagne, Sommiers et bientôt on va à Nancy. Pas mal pour un mois en France, non ?
En effet, dans un seul mois, je pense que j’ai ai connu beaucoup de gens de Sélestat, d’autres volontaires SVE de France et de toute l’Europe. J’ai parlé en anglais, français, espagnol et un peu en italien. J’ai participé au café link-uistique de l’association Teje et avec mes collègues de Roumanie, on a organisé une soirée roumaine. Jusqu’ici je peux dire que j’ai eu une expérience vraiment multiculturelle.
Maintenant je regarde avec impatience sur le programme, il y a beaucoup de choses à faire, des événements à organiser et plusieurs pays à visiter. Vu qu’il s’agit d’une expérience pleine de dynamisme, dans laquelle on explore la culture française et on apprend quelque chose de toutes les différents personnes qu’on rencontre, je suis sure que mon SVE sera une période qui aura une grande place dans mon parcours professionnel et surtout dans mon cœur !